Auteur/autrice : pj

Patience et longueur de temps

Patience et longueur de temps

On a toujours l’impression que Monsieur de La Fontaine avait tout compris. La qualité semble être reliée à la durée de la préparation Patience et longueur de temps … Erreur d’interprétation ! Je m’y suis fait prendre moi aussi. Cette maxime ne porte pas du tout 

Cake Jardinière

Cake Jardinière

On a des carottes dans le réfrigérateur. On a toujours des carottes et, franchement, je ne sais pas à quoi elles servent. Je vois des carottes et subitement elles disparaissent. Je n’ai pas d’idée de leur utilisation. J’ai bien peur qu’elles n’en aient pas de 

Cake Jardinière

Cake Jardinière

cake jardinière

  • 500 g de légumes
  • 3 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 200 g de farine
  • 50 g de beurre
  • 10 cl d’huile d’olive
  • 10 cl de crème liquide
  1. faire revenir les légumes à la poêle
  2. mélanger la farine, les oeufs, l’huile
  3. ajouter la crème liquide
  4. ajouter les légumes
  5. mettre au four pour 40 minutes à 180°C
Gateau marbré

Gateau marbré

100 g de beurre 100 g de cassonade 2 oeufs 75 g de farine de blé 75 g de farine de maïs 100 ml de lait 1/2 sachet de levure 40 g de chocolat corsé mélanger le beurre et la cassonade pour obtenir un mélange crémeux ajouter la levure, les oeufs, les farines et le lait séparer la pâte 

Beast du marbré

Beast du marbré

C’est ça que la petite a envoyé comme SMS : « t’es la beast du marbré! » Pour les moins anglophones, « beast » signifie « la bête ». De mon temps, on aurait, certainement, dit « tu es le roi du gâteau marbré ». Ensuite, il y a eu un glissement vers 

Lasagna del giorno

Lasagna del giorno

Quand je vous dis que je n’ai plus mon libre arbitre !

Je rentre à midi et elle me dit : « je veux des lasagnes ».

Non en fait, elle dit : « peut-être qu’on pourrait avoir des lasagnes ». Mais elle le dit tellement bien que cela veut dire : « je veux des lasagnes ».

C’est quoi, cette histoire de lasagnes? On ne fait pas de lasagnes le midi que je sache ? En tout cas moi, je n’en ai jamais fait. Oui, je fais des bonnes lasagnes. Je fais les meilleures lasagnes de ce côté-ci de la rue, c’est sûr, mais le soir. J’ai toujours fait « lasagna della sera », les lasagnes du soir.

En plus, moi, je m’étais fait un petit film : la prochaine fois, je vais me faire mes pâtes à lasagnes moi-même. Je vais les faire amoureusement. Je vais les étirer doucement. Je trouve que les lasagnes du commerce sont un peu épaisses. Je les imagine plus fines. Je pourrais les faire avec une farine complète, ça ajouterait une nouvelle saveur à ma lasagne. Ou alors, les aromatiser pour faire ressortir le goût de la viande. Un soupçon de sauce tomate, ça donnerait de la couleur.

Parce que je n’ai plus le droit à la sauce tomate dans les lasagnes. Décret familial ! La grande n’aime pas ça. Je n’ai pas non plus le droit à la béchamel, trop lourd, trop gras, trop riche.

Chez nous, les lasagnes, c’est au plus simple, des oignons, du steak haché, des courgettes et c’est tout. Un peu de crème sur le dessus pour faire beau. Un peu de parmesan pour faire italien. Et voilà.

C’est pour ça, moi je me disais : je vais introduire de la diversité dans la lasagne. Je vais le faire subtilement. Je vais détourner l’attention avec une farce habituelle, mais des pâtes nouvelles. Je n’allais pas me lancer dans les pâtes à lasagne au roquefort, non quand même pas. Peut-être les pâtes au tabasco, ça oui, peut-être. Non, je voyais un truc genre : pâtes à lasagne au blé entier, tamarin  et soupçon de persil. Ça le fait, non ?

Stop ! Fini les rêveries. « Lasagna del giorno », c’est la commande !

Au bout du compte, c’est pour lui faire plaisir tout ça, alors autant les faire les meilleures possible, j’attendrai la prochaine fois pour le chef-d’oeuvre.

À table.

>>>> recette

 

Papillotes de sole au homard bien de chez nous

Papillotes de sole au homard bien de chez nous

Il n’y a plus rien dans le frigo, ça, j’en suis sûr. Donc sur le chemin du retour à la maison, avec mon petit vélo, je fais un arrêt au Métro+. Le « plus » c’est pour dire qu’il est mieux ! Ou alors, c’est pour dire qu’il 

Filets de sole au homard

Filets de sole au homard

  filets de sole pinces de homard moutarde de dijon crème liquide riz mettre le riz à cuire installer les filets de sole dans les papillotes badigeonner de moutarde ajouter les pinces de homard couvrir avec la crème saler et poivrer mettre au four à 

Lasagnes à la viande

 

  • lasagnes
  • 500 g de boeuf haché
  • 2 gros oignons
  • 3 courgettes
  • tabasco, épices
  • bouillon de poulet
  • crème liquide
  • parmesan
  1. faire cuire les lasagnes pendant 7 à 10 minutes
  2. faire revenir les oignons dans l’huile, réserver
  3. faire revenir la viande, assaisonner
  4. remettre les oignons
  5. ajouter les courgettes coupées en dés
  6. ajouter le bouillon de poulet et couvrir d’eau
  7. laisser cuire jusqu’à absorption complète de l’eau
  8. beurrer le plat
  9. mettre une couche de lasagnes
  10. ajouter une couche de viande
  11. et ainsi de suite
  12. ajouter de la crème liquide
  13. saupoudrer de parmesan
  14. faire cuire au four 30 minutes
Pizza N’importe quoi

Pizza N’importe quoi

Non, ce n’est pas la « pizza fourre-z-y-tout », c’est la « recette-n’importe-quoi ». Vous n’y croyez pas à tout ce qu’il raconte, j’espère! Vous n’en croyez pas un mot! Tout est faux! Rien n’est vrai! La pizza 2-5 et puis quoi encore. C’est juste du bla-bla. C’est pour rire! 

Gâteau de riz

Gâteau de riz

 Caramel 75 g de sucre 3 cuillères à soupe d’eau Riz 200 g de riz 1 litre de lait 1 cuillère à soupe d’extrait naturel de vanille 100 g de sucre 2 oeufs 50 ml de crème 100 g de raisins secs marinés dans de l’alcool   Caramel Mettre le 

Gâteau de riz nostalgie

Gâteau de riz nostalgie

Justement Pa m’écrivait ce matin que la mémoire est une fonction étrange, les souvenirs vont et viennent à un rythme qui leur est propre et souvent sans rapport direct avec le présent, les évènements ni même les préoccupations.

C’est en léchant la cuillère de la casserole du riz cuit dans le lait que j’ai retrouvé ce goût bien particulier de mon enfance. Bien sûr, il n’y a aucune chance que j’aie fait la recette que Mam faisait à l’époque, surtout qu’elle devait en changer au rythme de ce qu’elle avait, et encore moins de chance que j’aie reproduit par hasard le goût exact que ce riz avait, mais il y avait quelque chose… Je ne sais pas si c’est l’influx nerveux qui allait à contre-courant du cerveau aux papilles gustatives ou si c’est la texture, ou encore simplement l’odeur de la vanille et du caramel mélangés, ou bien l’expectative si longtemps repoussée de ce dessert.

Je suis comme un saumon qui se rapproche de la côte à la recherche de sa rivière natale recherchant l’odeur bien particulière de ce lit de gravier dans lequel il est né.

Il a navigué dans bien des océans allant des côtes asiatiques et leurs saveurs exotiques à la méditerranée et ses parfums sucrés, passant par le Mexique aux explosions pimentées ou l’Afrique aux goûts inconnus. Il s’est rapproché des côtes, humant les effluves à la recherche de la molécule qui lui rappellera sa période juvénile. Finalement, il accroche un élément de réponse, puis reconnaît le flux, trouve la source et remonte le courant invisible de sa propre vie. Ce n’est pas exactement ce qu’il a connu. C’était il y a seulement trois ans et les goûts d’épinette sont plus soutenus, le vent a dû souffler plus fort et déloger plus d’épines. Il y a un fond de terre, la pluie a ruisselé plus vite. D’autres amertumes inconnues se sont ajoutées. Depuis le temps qu’il vit dans l’eau salée, son goût s’est altéré. Il ne saurait plus détecter, à quelques pas, l’odeur ténue d’une larve cachée sous une pierre. Il ne trouvera plus à 50 pas, l’odeur de la source fraîche qui sourd au fond de l’eau.

Mais il sait que c’est là.

Il ne retrouve plus la pierre où il se protégeait du courant. Ou il la retrouve, mais elle n’est plus de taille à l’aider. Il a grossi, tout est différent. Il ne retrouve plus le petit courant dans lequel il s’entraînait à sauter. Il a vieilli; tout paraît moins bien.

Moi, j’ai reconnu le plat! Oui, nous avons pratiquement le même moule qu’il y  avait chez moi. Je me souviens très bien de sa forme, de sa couleur, de ses anses en forme de coquillage.

J’ai retrouvé le goût quand je léchais le plat. Je ne l’ai pas retrouvé aussi pleinement quand j’ai mangé le dessert, mais ce n’est pas grave ça fait du bien.

À table!

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