Comme le disait élégamment un de mes coaventuriers ce matin : « sick of temples » ; traduisez « ras le bol des temples ».
C’est vrai qu’il y a un moment où les ruines se désagrègent au regard, éboulis de pierres et d’impressions.
Il y a pourtant ces images impressionnantes de la puissance de la nature reprenant ses droits sur le minéral et s’élançant du fin fond des fondations vers le ciel à travers les joints serrés des pierres millénaires.
Mais il y a aussi de la beauté aux détails préservés de l’érosion du temps autant que du regard et parfois l’œil rencontre le souvenir protégé du travail de l’ouvrier inspiré.
L’éventail de bras qui me rappelle le « plissé soleil » d’une certaine jupe de ma jeunesse donne à Sciva une tout autre dimension que l’habituelle répartition cardinal de ses abattis.
Mais j’avoue que j’ai eu un coup de cœur pour cet élégant éléphant joyeux d’être figé dans un coin de corniche.