Moitié-ci, Moitié-ça

J’aurai pu appeler ça Mi-Mi mais le nom était déjà pris.

Vous savez comme j’aime essayer de nouvelles combinaisons. Bien sûr, de temps en temps, cela ne donne rien de bon, mais, parfois, cela ajoute une nuance intéressante.

Nous avions délaissé les pâtes aux oeufs pour les pâtes au blé entier pour des raisons diététiques, mais les très fameuses quiches des jours de gym n’avaient pas encore évolué dans cette direction. À quoi bon dépenser quelques calories si c’est pour les regagner aussitôt. Ce soir, je voulais, aussi, faire un dessert, alors la Sainte Trinité: céréales, amidon et insuline, nous aurait précipité dans le tiers état et même le tiers payant.

Donc quiche aux poireaux rustique. J’ai mis 70 % de farine de sarrasin pour faire la pâte que je voulais fine et goûteuse. Soixante-dix pour cent parce que c’est la valeur idéale pour obtenir une pâte lisse et que l’on peut étaler facilement. Je fais un petit sable beurre-farine au robot, je mouille et je le finis à la main sur le plan de travail. Le poireau aussi, je lui fais le coup du moitié-moitié! Moitié poireau, moitié oignon! L’appareil: moitié crème, moitié oeuf et même les oeufs: moitié blanc, moitié jaune!

Voilà pour la moitié salée, et la moitié sucrée, pas au sarrasin quand même, j’attrape Durandal et je sabre!

Roncevaux, c’est le frigo! Il y a une révolte antiyaourt qui gronde à sa porte. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas se résigner à en manger. Le meilleur alibi, c’est la compote, mais, même sans, il a toujours une bonne raison pour ne pas y couper. Alors ce soir, je fais du flan. Du flan à Mamie, du flan plein de bonnes choses: du lait, des oeufs et du rhum! Et même si on les a repoussés, les sarrasins nous ont laissé leur maïs et les gitanes. Alors la pâte du flan sera moitié-moitié, à 70 % de maïs!

Cela n’empêche c’est encore des céréales, la prochaine fois ce sera moitié-moitié quinoa

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